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PANDÉMIE DU CORONAVIRUSMot de l’aumônierChers frères et sœurs de la Communauté Francophone de Bonn/Cologne, Depuis plusieurs jours, le coronavirus est au cœur des conversations et des nouveaux cas sont signalés quotidiennement. Des mesures de prévention sont prises dont la suspension des messes publiques jusqu’au 10 avril. Ces mesures ne doivent pas faire oublier la prière, essentielle en ce temps d’épidémie/pandémie. La Constitution pastorale Gaudium et Spes de Vatican II déclare : « La joie et l’espérance, la détresse et la douleur des hommes d’aujourd’hui... sont en même temps la joie et l’espérance, la douleur et la détresse des disciples du Christ ». À la suite du pape François, nous en appelons à tous les frères et sœurs de la communauté à prier pour que cette épidémie cesse, pour les victimes et leurs familles en deuil ainsi que pour les soignants. Nous suggérons que dans chaque famille, on dise chaque jour à ces intentions au moins le Notre-Père et le Je vous salue Marie, voire un chapelet. D’ici peu, avec tous ceux qui le désirent, nous commenceront, pour une période de quatre semaines, la prière et les exercices spirituels selon St Ignace, en utilisant notamment le Skype. La coïncidence entre la lutte contre le virus et le Carême constitue un appel à lutter contre tous les « virus » qui peuvent nous faire du mal : l’égoïsme, la division, la malveillance, le découragement. Le plus important en ces jours est de garder le calme et la paix intérieure en faisant confiance à Dieu. Que le Seigneur nous aide non seulement à croire en Lui, mais à Lui faire confiance. Tournons-nous donc avec confiance vers notre Père toujours à l’écoute de ses enfants dans En union de prière,
Chers frères et sœurs de la Communauté Catholique Francophone de Bonn-Cologne, Que la Paix du Christ ressuscité soit toujours avec vous! Parmi les belles traditions des chrétiens au temps de Pâques, il faut rappeler celle de faire bénir sa maison par un prêtre. Il s’agit de remercier le Seigneur, de placer sous sa protection tout ce qui se vit dans sa maison ou dans son appartement et de lui confier ceux qui y habitent et ceux qui y sont accueillis. Comment faire pour recevoir cette bénédiction ? C’est très simple : il suffit de contacter directement l’aumônier pour fixer le moment le plus opportun et les modalités concrètes. En temps normaux, c’est aussi l’occasion de convier à ce temps de prière des voisins ou des amis afin de les associer à la célébration qui dure environ un quart d’heure. Malheureusement les réstrictions sanitaires ne nous permets pas actuellement d'être plus nombreux. Tout doit se passer très simplement. Dans la joie de Pâques ! Père Jean-Paul CYIMANA
Communauté Catholique Francophone de Bonn/CologneChers frères et sœurs de la Communauté Catholique Francophone de Bonn-Cologne, Je suis très heureux de vous annoncer une bonne nouvelle ! A partir du 01 mai, nous pourrons encore célébrer les messes publiques qui étaient suspendues à cause de la pandémie de Covid-19. Nous n’avons pas pu même célébrer ensemble Pâques, la fête centrale de notre foi ! Dieu merci, il est maintenant possible de reprendre nos célébrations publiques. La communauté des croyants est une communauté liée par une communion réelle et non virtuelle. Nous recommandons et rappelons ce qui suit : Père Jean-Paul CYIMANA
CELEBRER LE TRIDUUM PASCAL EN FAMILLE PENDANT LE CONFINEMENTChers frères et sœurs de la Communauté Catholique Francophone de Bonn-Cologne, Chacune de nos familles forme une église domestique à l’image des premières communautés chrétiennes dans les débuts de l’Église. Certes, nous sommes disséminés dans nos maisons, nos appartements, mais nous pouvons nous unir les uns aux autres par la foi au Christ mort et ressuscité par amour pour chacun de nous. Il nous est demandé de rester « chacun chez soi » mais pas « chacun pour soi » ! Suivons Jésus de près durant ce Triduum pascal. Le pape nous invite à faire preuve de créativité pour célébrer notre foi là où nous sommes confinés ! « Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur, ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière. » Rm 12, 11-12. Gardons bien dans notre cœur que le Triduum pascal est le sommet de la liturgie chrétienne. Elle comprend plusieurs grands événements. A travers elle, nous sommes invités à accompagner Jésus pas à pas de son entrée triomphale à Jérusalem à sa victoire sur la mort par sa résurrection. Le Christ a donné sa vie pour nous, il a accepté de souffrir comme un pécheur et de prendre sur lui toutes nos souffrances, toutes nos peines, lui qui est innocent. JEUDI SAINT Nous célébrons la Cène, c’est-à-dire le dernier repas que Jésus a pris avec ses disciples. Ce soir-là, il partage le pain et le vin avec eux, instituant ainsi l’Eucharistie : « Vous ferez cela en mémoire de moi ». Ce même soir, il lave les pieds de ses disciples, signifiant ainsi que les chrétiens doivent vivre dans la charité et le service : « C’est un exemple que je vous donne ». Toujours ce soir-là, il leur donne un commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres ». Écoutons la méditation de Benoit XVI « Nous devons nous laver les pieds les uns les autres dans le service quotidien et réciproque de l’amour. Nous devons nous laver les pieds dans le sens où nous devons aussi nous pardonner les uns les autres. C’est à cela que nous exhorte le Jeudi Saint : ne pas laisser la rancœur envers l’autre empoisonner notre âme ». VENDREDI SAINT Le vendredi, Jésus est jugé par Pilate et condamné au supplice de la croix. Il est flagellé et crucifié entre deux brigands. Il offre sa vie. Par sa mort, il s’associe aux souffrances des hommes. Le vendredi Saint est un jour de jeûne et d’abstinence. C’est un jour de recueillement et de prière. La liturgie du Vendredi Saint nous invite à tourner nos regards vers le Christ en croix, à vénérer cette « sainte croix » avec les yeux de la foi : nous ne venons pas gémir sur un vaincu mais célébrer la victoire décisive de Jésus-Christ sur le mal. C’est le Christ vainqueur que l’Eglise adore sur la croix. Elle est glorieuse, car elle est condition de la Résurrection. SAMEDI SAINT Le Samedi Saint, il ne se passe rien. C’est le grand silence du tombeau. C’est un jour de deuil, de solitude, de profond recueillement. Il n’y a aucune célébration. Jésus rejoint dans la mort tous les défunts passés, présents et à venir, leur apportant ainsi son salut. Dans l’obscurité luit déjà la lueur de Pâque... Samedi soir, c’est la Vigile pascale... durant laquelle les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ. C’est une grande célébration durant laquelle on lit les textes de la Bible qui retracent l’histoire de l’Alliance de Dieu avec les hommes. Jésus est le premier homme à passer de la mort à la vie. Il inaugure une nouvelle vie. « Ne cherchez pas parmi les morts celui qui est vivant » : la parole de l’ange devant le tombeau vide retentit durant tout le temps pascal (jusqu'à la Pentecôte) Le dimanche de Pâques est la plus grande fête chrétienne. Croire, c’est croire en la Résurrection de Jésus. DIMANCHE DE PÂQUES La fête de Pâques est la plus importante pour les chrétiens. Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne. Elle est la fête chrétienne la plus ancienne et la fête centrale de l’année liturgique.
Frères et sœurs, dans ce contexte de confinement, pendant lequel les messes en présence des fidèles sont suspendues, je dis les messes tous les jours à 12 heures précises. Pendant le Triduum pascal, je les célébrerais à 18 heures. J’aimerais que vous soyez en communion avec moi pour élever ensemble notre prière vers notre Père céleste. Ceux qui désirent se confesser, je les attends le cœur ouvert et suis joignable au 0178935003 pour convenir d’un rendez-vous. J’aimerais aussi porter à votre connaissance que la « Kirche im Rheinviertel » organise certaines célébrations comme l’adoration, les confessions, la distribution de la sainte communion … Vous pouvez accéder à leur programme via ce lien : http://www.kirche-im-rheinviertel.de/ Frères et sœurs, nous sommes certes isolés, mais unis dans la foi et la prière. Que ces jours saints que nous allons célébrer confinés, soient une occasion de vivre une expérience spirituelle forte en famille. Je souhaite à tous et à chacun une joyeuse fête de Pâques.
Père Jean-Paul CYIMANA Aumônier.
Fait à Bonn, le 08 Avril 2020
Dimanche de la joie (Lætare) – 22 mars 2020 Homélie
En ce 4ème dimanche du Carême, l’Église nous invite à la joie alors que les mesures de suspendre les célébrations eucharistiques jusqu’au 10 avril, ont été prises, contraignant ainsi les fidèles à un « jeûne eucharistique » inattendu en plein carême ! Le temps du Carême est une chance qui nous ouvre un chemin de conversion. La première lecture nous invite à nous ajuster au regard de Dieu sur les personnes et les événements : « Dieu ne regarde pas comme les hommes. » Les hommes regardent les apparences. Dieu voit la grandeur de celui qui est petit, faible et méprisé. Au moment de choisir un roi dans la famille de Jessé, personne n’avait pensé au petit David qui était aux champs en train de garder les troupeaux. Dieu ne voit pas comme nous; Il se sert des petits et des humbles pour réaliser de grandes choses. À travers ce message, Dieu voudrait nous apprendre à avoir le même regard que lui. Dans la seconde lecture, Dieu nous parle de la lumière spirituelle : c’est elle qui nous permet d’avoir le regard de Dieu sur le monde. S’adressant aux chrétiens d’Éphèse et à chacun de nous, il dit : « Autrefois, vous étiez dans les ténèbres. Maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumières. » Vivre en « enfant de lumière » c’est arrêter de voir et de raisonner à la manière du monde, c’est se laisser guider par la lumière qui est en Jésus, c’est avoir, comme lui, un regard plein de miséricorde. Dans l’Évangile, nous voyons précisément des disciples qui raisonnaient à la manière du monde. Face à un homme aveugle de naissance, ils posent la question qui les préoccupe : « Qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Cette question rejoint les nôtres : « D’où viennent les grandes épidémies qui paralysent le monde comme le coronavirus, les souffrances, les catastrophes qui accablent de plus en plus de personnes aujourd’hui ? Est-ce une punition de Dieu pour nos péchés ? Aujourd’hui, Jésus nous apporte une réponse : ces malheurs ne viennent pas de Dieu. Dieu est un Père qui aime chacun de ses enfants. Il nous a envoyé son Fils Jésus pour « chercher et sauver ceux qui étaient perdus. » Comment vivre spirituellement notre carême en ce moment de « jeune eucharistique » imposé ? Paradoxalement, l’absence d’eucharistie peut nous mener à vivre notre carême de manière plus intense. Nous ne sommes, d’ailleurs, pas totalement privés de nourriture spirituelle: « Ce n’est pas seulement de pain que l’homme vivra, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt. 4, 4), répond Jésus à Satan au désert… Que nous soyons ou non confinés chez nous, nous pouvons prendre davantage de temps pour nous nourrir de cette Parole de Dieu contenue dans les Ecritures. Nous pouvons, en particulier, méditer les lectures bibliques des différents dimanches de carême. Ce contexte très particulier nous rappelle que l’eucharistie n’est pas un dû, pas un droit, mais un don parfaitement gratuit de Dieu. Cette pensée peut nous amener à prendre conscience de la chance que nous avons, ou plus exactement de cette grâce que nous recevons de pouvoir communier à la mort et à la résurrection du Christ à travers la communion eucharistique. Souvent, la routine eucharistique nous guette. Aussi, peut-être que la situation que nous connaissons aujourd’hui vient nous saisir de l’intérieur de notre confort et de nos habitudes pour relancer et revivifier nos liens humains, notre attention aux autres, notre proximité avec les plus fragiles et avec toute la création. Même si la prière personnelle ne remplace pas la prière liturgique, nous sommes aussi invités à nous nourrir de la Présence intérieure de Dieu, qui ne nous abandonne jamais, qui ne demande qu’à être accueillie, et qui est source de joie profonde. Prenons le temps qui nous est donné pour nous laisser rencontrer et renouveler par le Vivant, au plus profond de nous-même. Enfin, laissons-nous inspirer par l’Esprit pour trouver des moyens concrets de venir en aide à celles et ceux qui sont isolés en raison de la maladie. Nous pensons particulièrement aux personnes résidant en maison de repos. Si nous ne pouvons pas leur rendre visite actuellement, appelons-les plus souvent, manifestons-leur notre présence et notre soutien par d’autres moyens. Le Seigneur soit toujours avec vous !
À noter :
MÉDITATION ET PRIÈRE
Discernement et humilité Dans l’Évangile de ce jour, le Christ insiste sur le regard que nous portons sur les autres, en particulier sur nos frères. Nous voyons plus facilement leurs défauts que leurs qualités. Ces défauts, il faut vivre avec, et ce n’est pas drôle. Nous voudrions aider notre frère à se corriger. Mais nous oublions que nous sommes mal placés pour le faire. Car nous aussi, nous avons nos défauts. Nous sommes souvent comme cet homme qui voudrait enlever la paille qui est dans l’œil de son frère. Mais il ne remarque pas qu’il y a une poutre dans le sien. Nous avons trop tendance à juger sévèrement les autres et à être conciliants envers nous-mêmes. Les torts des autres, leurs faux pas, leurs mensonges, nous les voyons facilement. Mais le Christ nous met en garde. Il se pourrait que nous voyions mal et que notre jugement soit faussé. C’est vrai, il y a des défauts dans celui ou celle que nous jugeons. Mais nous oublions qu’il y en a tout autant en nous-mêmes. Mais ces défauts qui sont en nous, nous ne les voyons pas, nous ne voulons pas les voir, nous n’avons pas le courage de les voir. Nous pensons que ce n’est qu’une paille alors que c’est une belle et grosse poutre. Cet Évangile nous invite à changer notre regard sur les autres et sur nous-mêmes. Juger les autres, c’est de l’hypocrisie, c’est vouloir se mettre à la place de Dieu. Nous sommes trop mal placés pour le faire. Le jugement appartient à Dieu seul. À notre jugement, il manque la miséricorde.
CALENDRIER DE LA SEMAINE
Annonces : Mercredi 02.03.2022 : 18h30 Messe du Mercredi des Cendres à St. Andreas, avec la communauté allemande Jeudi 03.03.2022 : 09h30 24 heures d’adoration eucharistique à St. Andreas, avec la possibilité de se confesser à 18h30 Vendredi 04.03.2022 : 09h00 Messe à St. Andreas Samedi 05.03.2022 : 15h00 Préparation à la Première Communion 17h00 Répétition de la chorale
À noter : Le pèlerinage à Lourdes : du Mardi 12 au Lundi 18 Juillet 2022. Les inscriptions sont faites à la sortie de la messe ou à l’aumônerie, moyennant un acompte de 100 € par couple ou famille, et de 50 € par personne non accompagnée.
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